Réunion de concertation sur la signalétique philibertine - Saint-Philbert-de-Grand-Lieu

lundi 02 juillet 2012

La qualité de la signalétique d'une commune est représentative et porteuse de développement.


Une étude de la signalétique
Mercredi soir, salle de l'Abbatiale, en présence de Claude Denis, conseiller subdélégué aux transports et déplacements et de Cédric Delaunay, chargé de mission « Coeur de ville », Philippe Mazure de l'Amos (Assistance maîtrise d'ouvrage signalisation) présentait aux acteurs économiques, le résultat de l'étude effectuée pour et sur la commune de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu.
Faisant suite au plan de circulation récemment réalisé, cette étude révèle l'état et l'efficacité de la signalétique et du jalonnement sur la commune. Claude Denis précise : « Nos panneaux sont vétustes, mais son renouvellement et l'apposition d'un nouveau jalonnement doit se faire en concertation avec les acteurs locaux. »
Les prérequis
« Il faut d'abord s'inscrire dans la réglementation, française et européenne », précise Philippe Mazure. « Il faut différencier la signalétique directionnelle, avec ses codes certifiés de couleurs et de taille de caractères, de la signalétique locale, propre à chaque commune, cette dernière ne devant pas être confondue avec la publicité. »
Les normes de lisibilité, de quantité par support (six), doivent assurer la sécurité lors de la lecture à 50 km/h et d'adaptabilité aux personnes en situation de handicap sont communes aux deux.
Un guidage convivial et efficace
« La signalétique et le jalonnement optimisent l'accessibilité et contribuent au développement économique et touristique, sans nuire à leur environnement. » Les panneaux locaux doivent permettre d'accéder à des entreprises ou services ne pouvant se déplacer (chambres d'hôtes, sites publics, culturels ou sportifs, ou les services médicaux ou paramédicaux par des relais info, idéogrammes...).
Une méthodologie s'impose, hiérarchisée par l'importance, du trafic, du service donné et par la situation, pôle d'activité ou lieu isolé, selon une progressivité précise et une gestion définie. Les indications privées, pour leur première implantation, seront assurées par la commune, leur renouvellement restant à charge des particuliers, de même que la fin de jalonnement de lieux très isolés.
Le débat souligna l'importance de cette opération pour lutter contre l'affichage sauvage mais aussi la crainte d'une surcharge de panneaux.