Territoire : la commune dit oui au Scot du pays de Retz - Saint-Philbert-de-Grand-Lieu
lundi 11 février 2013« Dans le Schéma de cohérence territoriale, le mot important c'est le mot cohérence... » Lors du conseil municipal de vendredi dernier, Claude Denis, conseiller délégué à la communauté de communes de Grand-Lieu, a présenté le projet de Scot à l'assemblée et rappelé ses principaux axes.
L'enjeu : donner l'avis de la commune sur l'ensemble de ce projet, arrêté le 24 octobre dernier par le Syndicat mixte du Scot du pays de Retz (Ouest-France du 4 février 2013). « En 2011, a introduit M. Denis, la communauté de communes de Grand-Lieu a fait le choix de quitter le Scot du Vignoble pour rejoindre le Scot du pays de Retz. »
Depuis cette date, les élus de la communauté de Grand-Lieu ont travaillé avec l'ensemble de ceux du pays de Retz (six intercommunalités) sur la définition des objectifs de ce Scot et de la stratégie à adopter pour le développement durable du territoire.
Lors du débat, Stéphan Beaugé, conseiller d'opposition, a souligné que « le Scot, c'est vivre, travailler et se déplacer », insistant sur l'importance de l'habitat social « qui va changer la donne ». Il s'est aussi dit réservé sur les objectifs du Scot en terme de développement de parcs d'activités, « pour lesquels nous avons pris des retards considérables dans la communauté de Grand-Lieu, depuis six ans ». Il a également soulevé la problématique des transports publics, « qui ne relèvent pas d'une véritable volonté politique dans ce Scot ».
Florence Le Coz, adjointe au développement du territoire, a constaté que sur le territoire de la communauté, « on était au contraire en avance au niveau des zones d'activités... »
Monique Rabin, maire, a de son côté rappelé que « Saint-Philbert était un pôle d'équilibre et que cela lui conférait l'obligation de construire plus de logements sociaux que les autres communes, le Scot nous imposant d'en construire plus ». Elle a souligné qu'en terme d'emplois, « à défaut de pouvoir développer de la grande industrie, nous pouvons créer des emplois dans les services tertiaires et à la population, ainsi que dans les commerces » ; qu'en terme de déplacements, il allait falloir « être plus mobiles et habiter plus près de son lieu de travail ». Elle a aussi affirmé « qu'on pouvait avoir la volonté politique de ne pas urbaniser les terres agricoles pour que Saint-Philbert reste une petite ville à la campagne ». Enfin, elle a invité la population à consulter le projet de Scot, « qui sera dès lundi sur le site internet de la commune. »
Saint-Philbert-de-Grand-Lieu
janvier 2013 - Février 2013 -
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