SOUTIEN à l'association APEJ enfance jeunesse de St Philbert de grand lieu,

 Le maire veut démanteler cette structure créatrice d'emplois et de services à la population philibertine


Enfance-jeunesse : les parents montent au créneau
  • Les parents se sont montrés inquiets sur la qualité du service rendu lorsque la délégation de service public sera en place.
    Les parents se sont montrés inquiets sur la qualité du service rendu lorsque la délégation de service public sera en place.  | 

La création d'une délégation de service public sur les missions enfance jeunesse remplies par l'Apej ne rassure pas les parents. Ils contestent les arguments de la Ville.

La salle de restauration des Businières était bien trop petite, lundi soir, pour accueillir les parents qui avaient répondu à l'invitation de l'Association philibertine enfance jeunesse (Apej).
Les raisons de cette mobilisation ? La décision par la Ville de mettre en place une Délégation de service public (DSP) pour la gestion du secteur enfance-jeunesse (Ouest-France du 6 janvier).
C'est l'Apej qui assure ce service. Créée en 2000 à l'initiative des parents, l'association est liée à la Ville par une convention d'objectifs qui s'achève en fin d'année.
Les élus ont promis de faire en sorte que les trente-deux salariés de l'Apej soient repris par le délégataire. Mais les parents redoutent la disparition de l'association. Bien que celle-ci ait décidé de répondre à l'appel d'offres de la Ville, rien ne lui garantit d'être retenue.
Les parents répliquent
Les représentants de la Ville, Nathalie Dias (adjointe) et Sylvain Leger (directeur de l'éducation), ont rappelé leurs arguments. « Juridiquement, la préfecture nous a confirmé que les collectivités sont obligées de faire appel à une DSP pour les missions régaliennes. Les montants (importants) versés (à l'association) ne permettent pas de gérer ce service dans le cadre d'une convention d'objectifs. C'est une obligation que nous impose la préfecture ! »
Les parents ont réfuté un à un les arguments de la Ville. À commencer par le dernier. « Dans son courrier aux familles, le maire parle de recommandation de la préfecture et pas d'obligation. C'est donc bien un choix politique et il faut l'assumer. »
Autre objection : « L'enfance et la jeunesse ne sont pas des missions régaliennes, mais des compétences que la Ville choisit de se donner ou non ! »
Ils ajoutent : « Depuis sa création, c'est bien l'Apej qui est à l'initiative des propositions d'animations jeunesse à Saint-Philbert. Or, la circulaire Valls du 29 septembre protège ces associations en confirmant les conventions. » En revanche, la création d'une délégation de service public s'impose aux communes qui sollicitent des associations (ou autres structures) pour remplir ces missions.
Trop élevée, la subvention de la Ville ? « Plusieurs structures dans le département ont des conventions d'objectifs avec des collectivités pour des montants bien supérieurs à ceux de l'Apej ! », notent les parents.
En conclusion, Florence Le Coz, première présidente de l'Apej, estime que la décision de la Ville va conduire à un « gâchis ».
           

Datation des sépultures XVe et XII eme siècle. Découverte qui va faire rayonner St Philbert, des chercheurs s'intéressent au site

Abbatiale de Saint-Philbert. Les sépultures datent du Moyen-Age
Saint-Philbert-de-Grand-Lieu -

Les archéologues ont daté deux des sépultures découvertes en décembre le long de l'abbatiale de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu.

L'une des sépultures abritait la dépouille d'un adulte, enterré au XVe siècle. L'autre témoigne d'un usage de cet espace en cimetière dès la fin du XIIe siècle.

Belle expo qui met en valeur le Lac, la faune, la flore, l'histoire d'Helmut Warzecha et Erwan Balança passionné par ce site

Les oiseaux du Lac s'exposent au site de l'abbatiale
Saint-Philbert-de-Grand-Lieu -

Le site de l'abbatiale accueille l'exposition À tire d'aile qui réunira, expliquent les responsables, « des photos d'Erwan Balança, spécialiste de la faune sauvage et des paysages naturels, ainsi que quelques spécimens d'oiseaux naturalisés de la collection Helmut Warzecha ».
Photographe naturaliste professionnel, vivant à proximité du lac de Grand-Lieu, Erwan Balança photographie ses paysages et sa faune depuis des années. « Capturer l'image de la faune sauvage, c'est l'éloge de la patience. C'est accepter de passer des heures à l'affût, en planque, pieds dans l'eau, du soleil levant au couchant. » Le photographe collabore à de nombreuses revues en France et à l'étranger. Il est aussi l'auteur et l'illustrateur de dix-sept ouvrages sur la photographie et la nature.
Sur le site de l'abbatiale, vingt-trois clichés d'oiseaux du Lac seront exposés dès demain, mardi. Outre les oeuvres du photographe, le site présentera quelques oiseaux naturalisés de la collection Helmut Warzecha, sortis exceptionnellement de leur réserve.
Le dimanche 2 février, deux temps forts, gratuits, marqueront l'exposition. « Dans le cadre de la journée mondiale des zones humides, annoncent les organisateurs, une visite commentée de la réserve de la collection Helmut Warzecha, habituellement fermée aux visiteurs, aura lieu à 15 h. » Il est conseillé de réserver, la visite étant limitée à 15 personnes.
Autre temps fort le même jour, à 16 h, dans le cadre du rendez-vous mensuel « De Déas à aujourd'hui », une visite commentée de l'exposition À tire d'aile sera proposée et tout l'après-midi, le site de l'abbatiale sera en accès libre et gratuit, notamment pour découvrir l'exposition itinérante « La maison du lac, une fenêtre s'ouvre ».
« Cette exposition, précisent les organisateurs, décrit le projet de la Maison du lac et sera présente sur le site jusqu'au vendredi 7 février. » Enfin, le jeudi 6 février, à 20 h 30, sur le site, Jean-Michel Derex, ancien président du Groupe d'histoires des zones humides, tiendra une conférence sur Grand-Lieu.
Mardi 21 janvier, de 14 h à 17 h expositin À tire d'aile, site de l'abbatiale. Jusqu'au samedi 22 février. Tél. 02 40 78 73 88 ou www.stphilbert.fr ou www.erwanbalanca.com

Nos pompiers dans un bâtiment qui prend l'eau...c'est le comble..la communauté de commune doit prendre en compte cette demande, il faut prendre soin de nos pompiers volontaires, ils sont très précieux

Sainte-Barbe : les pompiers interpellent les élus
Saint-Philbert-de-Grand-Lieu -

« J'aurais pu vous parler de « couverture opérationnelle », pour vous, synonyme de secteur géographique... Mais je vais vous parler d'une autre couverture, celle qui se trouve au-dessus de nos têtes : notre toiture. » Le lieutenant, Laurent Tenaud, chef du centre d'incendie et de secours de Saint-Philbert a attiré l'attention des élus de la communauté de communes de Grand-lieu pendant la cérémonie de la Sainte-Barbe, dimanche.
« Ce n'est pas dans mon habitude, a-t-il confirmé, mais si nous assurons de notre côté, notre « couverture opérationnelle », avec zéro heure d'indisponibilité en 2013, nous pouvons dire, dans notre jargon, que notre couverture, au-dessus de nos têtes, est « non-opérationnelle » ! » Un souci, suffisamment sérieux, puisqu'à plusieurs reprises cette année, les pompiers ont dû éponger le centre de secours. « Il serait dommage, voire ballot, a-t-il ajouté, avec son humour habituel, de devoir faire le « 18 », étant dans l'incapacité d'assurer notre couverture opérationnelle... »
« Les pompiers ne sont plus étanches ! »
Le capitaine, Michaël Guet, du groupement de Bourgneuf, représentant la Direction départementale des services de secours et d'incendie, a félicité la « disponibilité exemplaire des sapeurs-pompiers philibertins ». Il est revenu sur la question de la toiture, avec un nouveau trait d'humour. « Les pompiers de Saint-Philbert ne sont plus étanches ! », a-t-il relevé, ajoutant, « si cela n'enlève rien à leurs compétences, avouez que cela fait quand même mauvais genre... »
Il a ensuite rappelé que le « Service départemental d'incendie et de secours (Sdis) de Loire-Atlantique, tout en n'étant pas propriétaire des bâtiments, avait récemment financé 250 000 € de travaux pour la remise en état des vestiaires du centre et que le budget pour refaire l'enrobé et les évacuations, devant le centre, était voté ».
En conclusion, il a émis le voeu que « les membres du Sdis et de la communauté de communes trouvent, cette année, un accord pour engager les travaux ». Gérard Gouraud, maire de Geneston et représentant la communauté de communes de Grand-lieu, a assuré, de son côté : « Je ferai remonter auprès de mes collègues élus vos préoccupations, afin que nous trouvions tous ensemble une solution. »

Vraiment la tuile pour le coeur de St Philbert, les gérants y ont pourtant mis tout leur coeur et beaucoup d'énergie.

Fermeture du G20 : la mairie cherche une solution provisoire
Saint-Philbert-de-Grand-Lieu -

La supérette du centre-ville, le G20, a fermé, mercredi dernier. Sur la porte du magasin, on peut lire : « Fermeture momentanée en attendant repreneur. Merci à notre clientèle, la situation était difficile : manque de clientèle, Lidl, Super U passe à Hyper U, travaux magasin + place, perte d'argent avec la poissonnerie, désolé, nous avons fait le maximum. » Signé, « l'équipe du G20, M. et Mme Lesassard. » Ouest-France a essayé de contacter les commerçants, Nadège et Alain Lebassard, qui n'ont pas encore donné suite. La municipalité, en revanche, a souhaité communiquer : « Le magasin du centre-ville, à l'enseigne G20, a fermé ce mercredi 15 janvier par décision du tribunal de commerce. Les raisons de fermeture sont multiples. C'est une situation difficile pour les gérants, qui faisaient l'unanimité par leur gentillesse et leur disponibilité, et pour la population d'habitués. Nous pensons particulièrement aux personnes âgées. La supérette est en effet un véritable service à la population. La supérette sera rouverte. Des repreneurs existent, ils présenteront leur offre fin janvier. La procédure prendra cependant quelques délais ; aussi, le magasin pourrait ne rouvrir qu'en avril ou en mai. Et maintenant ? La municipalité, dont l'attachement au centre-ville est démontré, travaille avec tous les acteurs : les commerçants (à l'occasion d'une réunion programmée le 22 janvier), la Chambre de commerce et le mandataire (mercredi 15 et vendredi 17 janvier). Nous souhaitons participer à l'accélération de la reprise, mais aussi trouver une solution provisoire à la difficulté occasionnée, en réfléchissant aux moyens d'apporter un relais, notamment aux personnes âgées. »