Une Maison Familiale Rurale dynamique et bien ancrée sur notre territoire, pleines d'initiatives à encourager

La Maison familiale rurale se bat pour accueillir des élèves en BTS
Saint-Philbert-de-Grand-Lieu -

« C'est la première année que nous allons présenter des élèves au Bac pro, services aux personnes et aux territoires », annonce Guillaume Ferchal. Directeur de la Maison familiale rurale de Saint-Philbert-de-Grandlieu, il revient sur l'assemblée générale de la MFR qui s'est déroulée, vendredi dernier.
La structure phililbertine vient compléter l'offre éducative de la commune, cette dernière s'étalant du premier au second degré, avec trois écoles, deux collèges et un lycée professionnel (MFR). « Nos effectifs étaient de 101 élèves, en septembre dernier », poursuit le directeur.
Les secteurs professionnels de la Maison familiale s'étendent du social au sanitaire et sont principalement axés sur l'accompagnement à la personne (petite enfance, animation, éducation, accompagnement des personnes âgées, malades, handicapées). L'enseignement se fait par alternance, avec des cours dans l'établissement et des stages en milieu professionnel. « Même si cela est notre mission, notre niveau de réussite est très bon, avec 97 % de reçus aux examens », complète Guillaume Ferchal.
Mais le projet actuel de l'association reste bien la création d'une formation, post-Bac, conduisant à un Brevet de technicien supérieur. « Cela fait deux ans que nous travaillons à l'ouverture d'un BTS, développement et animation des territoires ruraux, sur le pays de Retz, et notamment dans notre établissement, rappelle le directeur. Il nous a une nouvelle fois été refusé par le conseil régional, mais nous le représenterons en 2014. Le travail d'enquête que nous avons réalisé sur le territoire et les demandes des entreprises nous confortant dans la pertinence de ce brevet. »
Pour satisfaire la demande locale, à ce niveau de formation, les lycéens de Saint-Philbert sont, en effet, obligés de poursuivre leurs études dans des structures « en Vendée ou à Nantes », regrette Guillaume Ferchal. L'association entend également renforcer sa présence dans la cité. « Une maison familiale n'existe dans un endroit que parce qu'elle est à l'écoute du territoire et répond à ses besoins, insiste le directeur. Localement, il y a un besoin de salles. Or nous avons de la place, ici. De même, nous pouvons jouer un rôle dans les activités périscolaires, générés par les nouveaux rythmes des écoles. Nos jeunes, qui sont dans le service à la personne, doivent pouvoir répondre à ces besoins. »